Le programme 

La pédagogie s’articule sur une année scolaire de septembre à juin.

L’année est découpée en cinq rendez-vous afin de faire le point sur les acquis au fur et à mesure. 

À chacun de ces rendez-vous, Rachida Brakni, la marraine de l’école, ainsi qu’Anne Suarez, Emmanuelle Rivière, Stephan Guerin-Tillié et d’autres artistes  viendront voir le travail « final ». Le but n’est pas de juger mais bien d’avoir un regard extérieur sur vous.
A côté des rendez-vous détaillés ci-dessous, il est important de travailler parallèlement sur l’écriture, d’élargir sa culture, d’imaginer des cartes blanches… Cela peut se traduire par l’écriture d’une scène, par un exposé, par un sketch, par un moment de musique, bref par des initiatives de chacune et chacun où vous êtes totalement libres de vous exprimer.
Pour revenir au programme :

• L’année commence par un travail sur la voix, la parole, l’espace et l’écoute des partenaires. On travaille sur le discours et sur l’adresse, bases fondamentale pour le futur travail des scènes.  Ce travail se fait avec tout le groupe : vous partirez d’un monologue de votre choix. Puis vous devrez créer le lien avec le partenaire du monologue suivant.
  Ce travail est évalué avant la semaine des vacances de Toussaint.
• Cette deuxième partie de l’année est consacrée au répertoire classique et plus exactement aux alexandrins. C’est un travail tant sur la comédie que sur la tragédie (pour l’anecdote, c’est la partie du programme qui finit par remporter l’enthousiasme général en fin d’année !).
  C’est grâce à ce répertoire que l’on aborde les notions d’état, arriver à se laisser traverser par les émotions. Pour cela on travaille sur la structure du texte, la situation, les enjeux. C’est aussi le moment d’aborder quelques notions d’écriture.
  Cette partie est importante et essentielle, il est nécessaire d’y consacrer du temps c’est pour cela qu’elle nous amène jusqu’en janvier.
• La troisième partie est plus courte et est le prolongement de la précédente: nous abordons toujours le répertoire classique mais uniquement la comédie. C’est un répertoire difficile qui demande de la technique. On passera un peu plus d’un mois sur cette étape (Marivaux, Goldoni, Molière, Beaumarchais mais aussi Feydeau, Courteline…)
• La quatrième partie est consacrée au répertoire contemporain. Il s’agit de chercher comment on aborde le jeu, son corps, son engagement à travers une écriture parfois difficile, avec des sujets qui nous sont peut-être plus proches. Il faut également s’interroger sur la façon de jouer la comédie avec les codes contemporains.
  Aborder ce répertoire provoque beaucoup de questions. On n’a plus les mots du théâtre classique pour se cacher, on doit comprendre des écritures qui ne sont pas toujours évidentes, qui laissent beaucoup de place à l’interprétation, parfois… Bref, c’est une exploration passionnante mais elle demande du temps.
  L’évaluation de cette étape a lieu fin avril.
• Pour la dernière partie, nous travaillerons sur le spectacle de fin d’année. Il s’agit de scènes choisies ensemble (peu importe le répertoire classique ou contemporain) autour d’un thème donné. L’ensemble de ces scènes doit raconter une histoire afin d’être jouée dans intégralité devant un public en juin.
  Il est indispensable d’avoir cette notion de troupe, ce souci de construire ensemble une œuvre théâtrale.

Cours voix et corps :

Les cours sur la voix et le corps font partie intégrante de l’apprentissage tout au long de l’année.
Ce sont des professeurs qualifiés et spécifiques (cf les intervenants).
Ils seront présents dès le début de l’année et interviendront ensuite en fonction du besoin du groupe.

Cartes blanches:

Deux fois dans l’année, il s’agit de s’exprimer très librement dans une forme de 5 minutes. Ce travail se fait en totale autonomie.

Rencontres et expériences:

Autant que l’on peut, sans gêner le programme, des ateliers sont mis en place. Cette année, on aborde le travail caméra avec des réalisatrices et réalisateurs.

En fonction des opportunités, des ateliers ou des rencontres sont organisés pour recueillir une parole de professionnel.les.

Les concours

Pour celles et ceux qui veulent préparer les concours aux écoles nationales (CNSAD, ENSATT, TNS etc…), nous verrons cela au cas par cas.
C’est un travail qui doit se faire de façon intense et qui doit être dirigé par des professeurs qui connaissent les exigences de ces concours.